Eh bien ça y est, nous sommes descendus et avons rencontré Marco et ses joyeux lurons du spirit of passion. Ce fût un Week-End, plein de plaisir, environ 1500kms en quatres jours sans autoroute, mais je peux le dire, mouillé.
Allez faut y aller,
Départ de Bellegarde vers 8h30, la gueule encore enfarinée, les nuages sont bien noirs et la pluie est au rencard, euh! seulement un peu, direction Seyssel, l'orage est déjà derrière, ne reste que quelques gouttes qui sèchent au fur et mesure, Yenne, Chambéry, Grenoble et puis, au diable les varices, pour se remettre du passage de cette ville, on file droit sur le Vercors même s'il y fait noir. Donc Sassenage, Villars de Lans, petite retauration au "Le Ranch", petite tarflette et boissons. Et à la sortie, Oh joie! Il pleut.
Tant pis je ne mettrai toujours pas ma combi-pluie, Die, Aspres, Serre (là génial, on s'est pris une douche royale), donc halte obligatoire, pis d'tout' façon on est presque arrivé, mais le temps ne se calme pas, alors quand faut y aller, on y va, et trop tard pour la combi, Sisteron, et puis enfin Salignac, l'hôtel "le grand Cèdre" tout mignon tout plein. {Coup de gueule: Moi, qui croyais avoir enfin trouvé un petit hôtel sympa à conseiller, au calme et où l'on peut mettre la moto à l'abris, et bien j'apprend, BORDEL!! , qu'il ferme à la fin du mois, car les patrons n'arrivent plus à tourner suite à l'ouverture d'hôtels de grande chaînes, vous savez ceux, robotisés qu'on trouve dans les zones industrielles, où y a pas d'garages à motos (du calme, mon gars). Et quand je vous dis calme c'était calme, il va être vendu et devenir une maison pour personne agées.} Douche, chaude cette fois, puis petit menu sur place et longue discussion avec les patrons.
Le lendemain, j'ouvre les yeux et Oh, miracle, comme par hasard, il ... pleut.
Alors, les affaires ayant séchés toutes la nuit, nous remontons sur nos machines, et hop, Digne, arrêt au col des Lèques (Camping des Sirènes où les tenanciers sont vraiment sympas), Castellane (trois minutes de vrai Soleil et ciel bleu,c'est à noter tout de même) et enfin, arrivée à Grasse, par la route Napoléon.
Petit coup de fil: Salut Marco, on est là, on s'voit à trois heures sur l'parking d'Auchan. Puis petite daurade, rouquin et café et descente vers le rendez-vous.
Et quelques minutes plus tard, qu'est-ce qu'on voit arrivé? UN MEC tout de cuir vétu chevachant une W, alors grand signe, et l'mec y répond, MARCO est arriivééé eh eh... Puis arrivée d'une dizaine d'autres motos, le spirit c'est pour toutes les motos (l'esprit c'est les gens qui le font) et alors qu'on était presque prêt à partir... on voit arrivé timidement un jeune homme de 72 ans, c'est René et sa W au pots jaunis, si je vous jure, j'y croyais pas.
Le temps de dire bonjour à tout le monde et de faire les présentations,
Puis, c'est reparti, Marco et Hubert nous ont concocter des balades de découverte de la région.
Alors Direction la côte, Antibe. Quel contraste après toute la montagne que nous venions de parcourir. Et puis quelques kms plus loin, c'est reparti on vire à gauche, droit dans la montagne. Et là on est ébloui par tant d'histoire, de vieilles pierres, des paysages idylliques perdu au milieu de nulle part. Puis la route s'élargit d'un mètre et là, grisé, je vois que le gars devant avec sa 'iumph speed triple met gaz, alors là (désolé pour ceux qui n'ultilisent pas le moteur de leur W), nous nous sommes fait un petite arsouille de quelques minutes dans les virolets serrés des alpes maritimes, à trois, avec la guz' à Dominique, enfin c'était seulement pour déparafiner les flans des pneus et tester les Wilbers ainsi que le deuxième régime de la W entre 5 et 7000 t/min, puis fin de la balade de samedi et arrivée au gîte à Saint Vallier de Thiey, je décolle les fesses de l'engin et m'empresse d'aller goûter au punch (Bravo Marco, succulent), puis papoter un peu. Nous mangeons tous ensemble dans le calme et la bonne humeur, puis l'heure passant, dodo, enfin pour ceux qu'ont pu, car la fanfare a commencé trois minutes après qu'on soit couché. D'abord René démarre, puis réponse de Joël, éclat de rire généralisé, puis discussion et enfin Bonne nuit…
Menfin j’allais pas vous laissez là.
Donc un peu plus tard , alors que pour une raison inexpliquée j’étais réveillé, une VOIX (tout en majuscule) se fait entendre parmi le sommeil tonitruant de certain : - Euh! c’est quelle heure ? - 5heures30. Alors ce font quelque va et viens discret, pour des raisons que je ne citerais pas, du style : on voit rien ; y a pas une lampe ; sont où les chiens etc… gros éclat de rire …. Puis, re sommeil.
Un peu plus tard, vers huit heures, la journée commence, il faut se préparer.
Alors après un p’tit déj’ très convivial et le salut au gardien du lieu, on se remet en selle pour 200 kms de montagnes. Et quand je dis, montagne, y a pas 100 mètres sans virages, sur des routes où les voitures ne croisent pas les vélos (n’est-ce pas Nanou ? Nanou c’est la femme de Marc. ET le savez-vous ? elle nous a suivi en ‘oiture sur tout le trajet, quelle patience elle a !) de nouveau tant de paysages… Puis arrêt à Entrevaud pour le pique-nique dans un petit parc et la visite du musée de la moto où nous faisons la rencontre de monsieur Lucani, possesseur de toutes ses petites merveilles, qui nous apprend que ce que l'on voit, ce n'est qu'une petite partie de sa collection, car en tout il a 250 machines entre le début du siècles et les années 80, qui attendent un lieu où elle pourraient être exposées.
URL:
http://www.motocollection.com/Musees/Entrevaux/Et puis, rebelotte, on recommence à tirer les kils sur ces petites routes pour finir la boucle à Grasse, où le temps nous réservait, pour bien finir la journée, une douche magistrale.
Mais le sublime petit repas que nous avait concocté Nanou ( petits farcis niçois maison) et le rosé hors des fagots de Marc, nous a vite fait oublié cette périeuse fin de journée.
Mais comme les bonnes choses on une fin et après une bonne nuit à l’hôtel, il m’a fallu remonté.
Super, il pleut, alors combi-pluie, cette fois, et départ :
Je n’ai pas besoin de vous raconter, la douche que je me suis encore pris tout au long de la route Napoléon, avec une W qui ne voulait pas monté dans les tours, à tel point que je ne savais pas si j’allais arrivé à rentrer, car un moment j’ai eu du mal a dépassé une 4L.
Mais enfin, faudra ‘oir pourquoi, la machine, elle aime pas la pluie, c’est peut-être de la symbiose.
Puis le retour c’est passé sans autre problème, mais à l’entrée du Chambéry, j’ai eu un dernier regret, la route manquait de virages, alors à Cognin, j’ai viré à gauche et me suis enfilé dans le col de l’Epine, si vous aimez les toutes petites routes, faîtes y un tour. Puis j’ai continué jusqu’à la maison.
Je remercie encore Marc, Nanou son épouse, Hubert et les membres du Spirit of Passion pour ce W-E, dommage que le temps n’était pas toujours au rendez-vous. C’est à refaire…
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, eh bien c'était la sonde de vitesse <_< , alors vu que j'ai un peu de pièce je l'ai changée pis voilu, plus besoin de rouler au compte tour :D 