Le retour du loup, c'est sympa. mais les bergers de nos montagnes sont moins contents, que va devenir le pastoralisme, la transumance. Depuis mon enfance je vais en montagne, j'y vois de plus en plus de bêtes sauvages, par exemple des bouquetins et des chamois ayant moins peurs de l'homme que les moutons.Maintenant on ne peut plus s'approcher des moutons qui sont gardés par d'énormes chiens, des patouts où autres mastars d'italie ou de turquie. C'est triste non ?Mais c'est surtout un mode de vie qui commence à disparaitre, il est moins rare de voire des chamois que des moutons alors que depuis des millénaires le pastoralisme et transumances existent, vont-ils disparaitre ?Les meutes de loups se reconstituent. Hier, je discutais avec un paysan de St Firmin en Valgodemar (au porte du parc national des Ecrins) qui a 900 brebis, et se désole du loup qui remet en cause l'organisation de son exploitation et est cause de stress car il n'est jamais tranquille. Même si la perte de bétail est généralement dédomagée ces petits agriculteurs de montagne n'ont pas la l'envie et ne se sentent aucune vocation à devenir des nourisseurs de loups, peut-être que leurs enfants franchiront ce pas ?L'agriculture de montagne tend à disparaitre et la présence du loup va probablement accélérer cette désertification.
Bertrand, par chez toi le grand cerf…c’est toi😄😄
Y'a pas que le loup qui est cause de la disparition du pastoralisme, loin de là.[...]La solution est d'augmenter le nombre de berger, comme en Espagne, mais qui les payent ?
Les loups, les brebis, les bêtes sauvages et les bergers étant d'utilité publique... une baisse de la TVA sur les fromages, lait et une réglementation plus stricte pour les élevages industriels et les importations mal contrôlées ...