Et une paire de bracelets et de commandes reculées, pour Arné, histoire d'aller limer les repose pieds entre Sartène et Bonifacio.....veinard !!!
Pour Expresso j'ai trouvé la photo sur ce site:
http://site.nico.free.fr Et pour Number Twenty seven (t'as pas une petite soif ???):
Google te dit:
Les Bitzas sont des motos assemblées a partir de pièces d'origines diverses. Elles permettent a ceux qui ont des compétences suffisantes en mécanique de rouler à moindres frais.
En effet, il suffit de trouver un moteur en bon état dans sur une machine accidentée et de l'installer dans une partie cycle adéquate mais d'un modèle différent. Cet assemblage était facile jusque dans les années 60 car les moteurs étaient souvent utilisés par différents constructeurs. De plus, les moteurs étaient proches en volume et en conception. Il suffit dans la plupart des cas de fabriquer des pattes de fixation pour adapter un moteur dans une partie cycle qui n'est pas la sienne. La fabrication de ces pattes ne nécessitant qu'un bout de métal et une lime, cette opération est a la portée de tout amateur averti. Les bitzas ont été fabriqué en grande quantité après la deuxième guerre mondiale, car le besoin de se déplacer était bien présent et les moyens réduits. En outre, les constructeurs ont mis un certain temps a se réorganiser.
D'ailleurs certains constructeurs ont produit des bitzas. C'est le cas de CMR qui est devenus Cemec puis Ratier par la suite. CMR à récupéré les stocks de pièces BMW de l'armée allemande à la libération de Paris. Ces pièces ont servi dans un premier temps a assembler des machines avant que l'entreprise produise ses propres pièces fort inspirées des machines Bavaroises. Certaines pièces étant moins présentes que d'autres et provenant de divers modèles, CMR a assemblé des machines en mélangeant des pièces de différentes machines, parfois même fabriquant ou prélevant au catalogue d'un constructeur français la pièces manquante.
Le Bitza reste malgré tout l'apanage des bricoleurs peu fortunés qui ont besoin de se déplacer a moindres frais, et là encore, les surplus ont servi. On récupère une partie cycle par ci (chez un paysan qui utilise le moteur sur une machine agricole par exemple) un moteur par là et les accessoires là ou l'on peut puis on assemble le tout de manière a réaliser une moto.
Certains bitzas cependant n'étaient pas faits a l'économie. Dans certains cas c'est le souci de la performance qui prévaut. Ainsi les rockers anglais des années 60 étaient friands de Tritons. Ce n'est pas qu'il mangeaient des amphibiens mais tout simplement qu'ils posaient le meilleur moteur du monde (un TRIumph T100 ou par la suite un Bonneville) dans le meilleur cadre du monde (Le NorTON Featherbed des Dominator,88 et 99) ce qui donnait de fabuleux racers encore recherchés et adulés 40 ans après. Il y'a eu dans la même veine une prolifération de TRIBSA avec un cadre BSA a la place du Norton ou encore des NORVIN avec moteur Vincent dans le cadre featherbed.
Une autre solution pour assembler un bitza est de produire sa propre partie cycle mais cela requiert plus de compétences.
La solution au cours des années 70 viendra des fabricants de cadres pour moteur japonais car celles ci ne tenaient pas très bien la route. Ainsi on a vu des Martin, des Egli, des Bimota ou autres Seeley et Rickmann. Si ces constructeurs assemblaient des machines qui étaient vendues avec une carte grise et homologuées. La plupart de celles qui roulaient n'avaient que la carte grise du moteur et la châssis avait été changé par un amateur sans la moindre homologation.