Salut les copains !
Bien rentré avant hier soir vers 21 heures, soit mercredi après un départ vers 10 heures des Lanchettes. (Formidable lieu, soit dit en passant)
En discutant et divulguant ma route de retour, le groupe d'Axel (vous savez celui qui a le 650 kité Gold) passe par Gap. C'est ma route, je leur demande si je peux la faire avec eux, et c'est parti !
Donc nous repassons par tous les cols, du Télégraphe au Lautaret, le Galibier et tutti quanti ....Seulement quelques gouttes en haut du Galibier.
Quasiment arrivé vers Briançon, tout le groupe se jette vers la première station service (une pompe en auto service) . Je n'avais parcouru que 140 kms, donc n'avais pas besoin de remplir a nouveau, et je me gare a la sortie des pompes, prêt a prendre la route (et à rouler une clope !)
D'un coup, l'un des allemands me demande si gasoil c'est diesel .... J'ai compris qu'il s'était trompé et lui et Mickaël avaient rempli leur réservoir de 800 du gras liquide...
Opération démontage de réservoir sous l'auvent de la petite station, pendant qu'un orage passe sur nos têtes (on aura au moins évité ça) En moins de 25 minutes, les réservoirs sont a nouveau remplis, cette fois de Sans Plomb et les machines ronflent sans aucun soucis, ils n'avaient pas mis le contact, ni démarré ....
Arrivé au bord du lac de Serre-Ponçon, Axel m'annonce qu'ils continuent ensuite vers la route Napoléon et Louis a reservé chez F1 pour la nuit, j'appelle pour y prendre également une chambre. Hélas, en arrivant pour m'installer dans ma chambre, je fais chuter mon Arai SZ et en essayant de remettre l'écran dans son logement, je brise le téton et me retrouve avec un casque qui ne peut faire la route comme cela. A coté de l’hôtel se trouve un concessionnaire Kawasaki/Indian/Dafy chez qui j'irais le lendemain dès l'ouverture et qui n'aura pas la pièce en stock, mais me vendra un rouleau de scotch US ( pas celui qu'on boit le soir au fond des bois) D'ailleurs, il expose toute la gamme Kidiwasivavite et lui demande ou il a mis le W ....Il me répond qu'il à eu un "Final Edition", qu'il l'a vendu le mois dernier et que Kawasaki France n'en à plus ...Donc, bel et bien fini le W
Le soir, comme nous avons réellement bien roulé en groupe, très propre, pas trop lentement, pas trop vite, les pauses au bon moment, tout farpait quoi
Je leur demande si je ne les embête pas de faire la route jusqu’à Grasse avec eux. Ils me disent qu'ils ont même un lit pour moi a l’hôtel, car en étant 9, ils ont réservé 5 chambres et, donc, il reste un lit !
Nous ferons donc comme cela, et comme je ne reprends le travail que jeudi, je profites donc de ma journée de battement que j'avais réservée pour faire un peu de ménage à la maison. Mais, quand même, les vacances, c'est sacré, faut en profiter jusqu'au bout, diantre !
Encore de belles routes, peu fréquentées, des cols, des routes au dessus de mille mètres, le "gang" de W sous mes yeux à rouler en groupe fluide : un enchantement. Étape café le midi, puis plus loin, à St André des Alpes, repas au bord du lac et une longue pause. Axel ne s'arrête jamais, c'est une vrai machine à rouler et quand il le fait il faut en profiter. Mickaël se baigne (il fallait oser, l'eau doit être bien fraiche)
Nous prenons les derniers cols après Entrevaux ou nous ferons également un arrêt, j'y achèterai du miel de thym noir, plutôt difficile à trouver par ici. Il y a même dans ce joli village, un musée de la moto dont l'entrée est gratuite, mais que nous n'irons pas visiter.
Avec la chaleur, je laisse mon blouson moto pour mon blouson jean et les suisses me disent que ce n'est pas serieux, mais la chaleur m'ensuque, je m'endormirais presque. Ensuite, nous roulons d'un trait jusqu'a Grasse, et à la fin je dois avouer que j'en avais plein le c.. Et presque à tous les sens du terme...
Arrivé a l’hôtel Mandarina, Hubert, un ami du groupe nous attends, nous accueille en allemand. En fait, il est alsacien et vit a Grasse depuis plus de trente ans. Nous prenons une douche réparatrice, puis à pied allons manger au restaurant sur une jolie place un peu plus bas, bières, repas et ensuite petit calvados (j'ai pensé a Olive, bien qu'il ne nous l'ait pas servi dans des coquetiers!
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Le lendemain un vrai petit déjeuner avec des oranges a presser soi-même ( c'est tellement simple et bien meilleur, mais ça devient tellement rare, qu'il faut le souligner) et je me prépare à rentrer chez moi.
Tout le groupe y compris Hubert partent en balade vers les gorges du Verdon pour la journée. Jeudi ils devaient remonter aussi chez eux.
La nationale jusqu’à Draguignan, très fréquentée, des villages qui s'arrêtent pour en commencer un autre, puis jolies routes secondaires, avec un camion fou qui accélère au moment ou je veux le doubler, pour me retrouver avec une voiture en face .... Quel c..
La pluie, un orage assez fort, un accident sur la 113, un camion qui recule sans me voir, sauvé par un chauffeur qui m'a vu moteur éteint, sous la pluie, ne pouvant ouvrir mon casque, me sauve la mise en claxonnant pour signaler ma présence ...ouf....
Un long quart d'heure à discuter, il roule en California, il est de Carcassonne et nous évoquons la concession Guzzi de Perpignan
évoquée à la Wistade.
Puis, je prends l'autoroute, j'en ai un peu marre, la pluie trés forte sur Beziers, et enfin un arrêt a Leucate pour y déguster des moules, des huitres, et bien sur un petit chardonnay qui va bien. Il est 22 heures, me voilà chez moi, on rangera tout .....peut-étre demain et vite au lit, demain matin il faut étre au boulot.
Quel grand moment passé avec vous tous, cette colonne de machines W sur les routes, ce ronronnement dans mes oreilles, ce grondement dans les tunnels, la vue grandiose des Alpes, les verres trinqués, les repas partagés, les rires échangés, les blagues éclatées, les conneries divulguées. Un grand moment.